JJ-WFLAL-06
138,00$
Pendant la guerre de Sept Ans, ce régiment était classé 109e, et était sous le commandement de Thomas Arthur Comte de Lally-Tollendal. Le 6 mars 1757, le 2e bataillon du régiment quitta Brest à bord d'une escadre commandée par l'amiral d'Aché pour renforcer les postes français en Inde.
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Pendant la guerre de Sept Ans, ce régiment était classé 109e et était sous le commandement de Thomas Arthur Comte de Lally-Tollendal. Le 6 mars 1757, le 2e bataillon du régiment quitte Brest à bord d'une escadre sous le commandement de l'amiral d'Aché pour renforcer les postes français en Inde. La flotte poursuivie par les navires de guerre britanniques flâna pendant le voyage vers Maurice. Il lui fallut ensuite trois mois pour rejoindre la côte de Coromandel. Le 25 avril 1758, la flotte transportant le 2e bataillon arrive enfin devant le fort britannique St. David. Le 2e Bataillon participe aux opérations sur la côte de Coromandel et au siège du Fort Saint-David jusqu'à sa capitulation le 2 juin. De décembre 1758 à février 1759, le bataillon participa à l'échec du siège de Madras. En 1759, le 2e bataillon participe aux opérations sur la côte de Coromandel. Début août, il était en garnison à Chittapett (aujourd'hui Chetpet). Il se mutine ouvertement et quitte le fort avec l'intention avouée de rejoindre les Britanniques. Leurs officiers les suivirent et, en promettant d'acquitter les arriérés de leur solde, maintenant en retard de plusieurs mois, réussirent à concilier la plupart d'entre eux, mais 60 hommes persistèrent dans leur résolution et l'exécutèrent délibérément.
Le 22 janvier 1760, le bataillon participe à la bataille de Wandewash. Pendant le reste de l'année, il participe à la défense de Pondichéry. Le 4 septembre, lors du blocus de Pondichéry par une force amphibie britannique, Lally lance une attaque contre le camp britannique qui est repoussée après qu'une redoute ait été prise par les Français, 1 canon capturé, 2 autres dopés et un officier britannique et 3 hommes faits prisonniers. Le bataillon Lally s'est particulièrement distingué à cette occasion, perdant 8 sergents et 25 soldats tués. Le 15 janvier 1761, lors de la capitulation de Pondichéry, le régiment devient prisonnier de guerre.
Thomas Arthur, comte de Lally, baron de Tollendal (13 janvier 1702 – 9 mai 1766) était un général français d'ascendance irlandaise jacobite. Lally commandait les forces françaises, dont deux bataillons de son propre régiment en habit rouge de Lally de la brigade irlandaise, en Inde pendant la guerre de Sept Ans. Après une tentative infructueuse de capture de Madras, il perdit la bataille de Wandewash face aux forces britanniques dirigées par Eyre Coote, puis fut contraint de rendre le poste français restant à Pontichéry.
Après avoir été prisonnier de guerre en Grande-Bretagne, Lally est retourné volontairement en France pour faire face à des accusations où il a été décapité pour ses prétendus échecs en Inde. En fin de compte, les jalousies et la déloyauté des autres officiers, ainsi que des ressources insuffisantes et un soutien naval limité, ont empêché Lally de sécuriser l'Inde pour la France. En 1778, il fut publiquement disculpé par Louis XVI de son crime présumé.
ORDRE MINCE AND ORDRE PROFONDE
Au XVIIIe siècle, un débat féroce a éclaté entre les tacticiens, certains soutenant l'ordre mince et d'autres soutenant l'ordre profond. Le combat d'infanterie reposait sur deux concepts.
Pour donner une brève idée de ces deux conceptions : les partisans de l'ordre mince considéraient que le feu était le facteur déterminant dans un combat ainsi plus le front d'une unité s'étendait plus on pouvait infliger des pertes à l'ennemi, l'affaiblissant pour prendre le dessus. La Ligne, ordre mince, privilégie la puissance de feu et permet au plus grand nombre d'hommes de tirer sur la force ennemie. Cependant, il n'était pas très mobile et pouvait être facilement brisé par une attaque de choc ou par la cavalerie.
Les tenants de l'ordre profond affirmaient que ce n'était pas le feu mais le choc qui était le facteur déterminant, permettant d'écraser les lignes ennemies avec des colonnes de 6 rangs de profondeur (ou plus) hérissées de baïonnettes.
Les Anglais préféraient l'Ordre Mince (ordre mince) et avaient même développé le tir par salvo par sections qui permettait à un groupe d'hommes (à chaque volée) de créer une brèche dans la formation adverse. Les armées moins professionnelles utilisaient des salves en formation en ligne, avec trois rangs, un rang tirant tandis que les deux autres rechargeaient. On avance que les pertes de chaque salve étaient réparties entre la masse de l'unité adverse et avaient donc un effet moins dommageable sur le moral que le tir par section.
Durant la guerre de Sept Ans, c’est l’ordre haché à 3 rangs qui était le plus couramment utilisé lors du déploiement des unités d’infanterie en ordre de bataille.
À partir de 1754, dans l'armée française, le tir se fait par section, peloton, tiers de rang, demi-rang ou bataillon. En 1755, le règlement précise que le feu doit partir de la partie centrale du bataillon et se poursuivre vers l'extérieur.
Les exercices en garnison ou dans les camps ont attiré l'attention sur le fait que dans des situations de combat réelles, les procédures de tir étaient beaucoup plus difficiles. L'Encyclopédie de 1777 décrit ainsi l'action d'un fantassin au combat : « Le feu est le plus souvent très incertain, et rien n'est plus vrai. Quelle que soit la position d'une troupe d'infanterie, en terrain découvert ou en pays montagneux, il est incontestable que le vent, la poussière ou le soleil, le bruit et la fumée, qui sont inévitables, les mouvements perpétuels et les irrégularités du terrain font que les soldats se heurtent, changent l'ordre et l'union des diverses parties d'une troupe et l'exposent à des chocs. la rapidité avec laquelle un soldat charge son fusil, lui fait souvent renverser la moitié de sa cartouche, ou ne l'enfoncer qu'à moitié dans le canon ; le canon devient brûlant et s'encrasse à force de tirer ; le fusil sèche et se brise, ou dont le silex ne produit plus d'étincelles enfin l'ardeur qui les énerve et les étourdit ; tout cela contribue à troubler la précision du feu et à diminuer considérablement son effet.
C'est en avril 1759 que le ministre de la Guerre, le Maréchal de Belle-Isle, écrit au Maréchal de Contades, lui enjoignant de mettre son infanterie sur 6 rangs en campement ainsi qu'en bataille et de l'entraîner à cet exercice.
Les armées françaises du XVIIIe et du début du XIXe siècle ont finalement mis beaucoup l'accent sur l'ordre profond, en partie pour contrer le succès de l'ordre mince anglais et prussien. L’ordre profond était également attrayant dans la mesure où, du moins en théorie, il résoudrait les problèmes de désertion, de détermination et de systématisation que les Français avaient connus tout au long du XVIIIe siècle, en particulier pendant la guerre de Sept Ans.
Echelle : 1/30
Matériau : alliage d'étain et fibres synthétiques.
Date : avril 2025
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Gender | Men |
Role | Officers & Leaders |
Year | Mid 18th Century |
Availabilities | New |